« Vous savez ce que vous croyez ».
J’avoue que la lecture récente de cette courte phrase m’a quelque peu ébranlé ! Je sais ce que je crois ? Je sais ce que je crois ? Je sais ce que je crois ?....Moi qui pense ne pas savoir grand-chose !
Elle me faisait l’effet d’une flèche qui transperçait mon cœur. Etait-ce mon intellect qui se sentait froissé de ne pas avoir compris plus tôt la simplicité d’une telle évidence ou mon côté cartésien qui y trouvait un écho favorable (attiré par les possibilités énormes qu’elle laissait entrevoir) ou encore mon égo qui se sentait touché et rabaissé ? Certainement la combinaison des trois.
En tous les cas, toutes les portes du possible semblaient s’ouvrir devant moi.
Moi qui ai plutôt besoin de savoir… pour croire, de maîtriser au maximum l’information pour gérer tous les paramètres, je me rendais ici soudainement compte qu’il me suffit simplement de croire… pour savoir !!
Croire pour savoir !! Croire pour changer ! Croire pour créer ma réalité ! Croire pour être heureux ! Croire pour aimer !
Une vague d’enthousiasme et d’espoir m’accapara. « Nous savons ce que nous croyons ». Simplement pour que cet espoir puisse se réaliser, il me fallait éclaircir un point. Que savons-nous ? Que croyons-nous ? Si besoin, pouvons-nous croire à autre chose ?
Nous vivons dans un énorme asile psychiatrique.
Tout jeune, on nous apprend (ou on nous dit) à penser, à parler, à nous comporter d’une certaine façon sous peine d’être puni. Puis dès lors se développe la peur de ne pas être récompensé, de ne pas être à la hauteur. Naît ensuite le besoin d’être accepté puis son corollaire la peur d’être rejeté. La peur de ne pas être à la hauteur nous pousse à vouloir changer, ce qui nous conduit à nous fabriquer une image, fondée sur ce que l’on attend de nous, simplement pour être accepté, pour obtenir notre récompense. On apprend à faire semblant d’être qui l’on n’est pas, on s’entraîne à être quelqu’un d’autre, afin de plaire à maman, papa, l’instituteur, le prêtre, etc. (Ceci étant la version « soft », je n’évoque pas les couples séparés, les drames divers, etc.). On s’exerce encore et encore, jusqu’à devenir maître de comment être qui l’on n’est pas.
Puis nous finissons par oublier qui nous sommes vraiment, et nous nous mettons à vivre nos images. Et nous souffrons à cause des fausses images que nous nous efforçons de projeter. Nous prétendons ainsi, bien souvent, être quelque chose de très important, tout en croyant simultanément ne rien être du tout ! En fait, nous rêvons (ou plutôt nous cauchemardons !).
« Vous savez ce que vous croyez ». Ainsi donc, ce que nous savons n’est qu’illusion car nos croyances sont fausses. Elles sont le reflet d’images (fausses).
En réalité, il n’y a rien à savoir ou plutôt si, nous savons déjà tout. Nous sommes nés avec toute la connaissance nécessaire pour vivre heureux. Simplement, on nous a bandés les yeux, nous rendant aveugle. La bonne nouvelle est là : nous pouvons savoir, nous pouvons changer en changeant simplement nos croyances. Juste croire autre chose, pour savoir autre chose. Aussi simplement.
Un sage indien a dit un jour à l’un de ses disciples : « et maintenant, je vais te dire le secret des secrets : dans tout cet univers, il n’y a rien de plus grand que l’Homme » (à ne pas comprendre dans le sens d’un égo mégalomaniaque ! :)). Il faut croire en l’Homme.
Personnellement, je crois en la bonté de l’Homme, je crois en sa beauté. On nous a appris l’inverse parce que l’homme est atteint d’une maladie appelée la peur. Jusqu’à présent trop d’entre nous savons cela. Le seul et unique moyen de guérir de ce fléau est l’amour. De soi et des autres. Croyez-en l’Amour. Croyez cela. Et vous saurez (la seule chose qu’il y a lieu de savoir !).
Beaucoup de bonheur à Vous.
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Source : http://www.secrets-de-comment.com
A propos de l'auteur
Philippe Knobloch, 38 ans, passionné de développement personnel et plus particulièrement par le pouvoir de l'esprit.
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