Être populaire n’a aucune espèce d’importance, attachez-vous simplement à faire le bien

Dans notre monde en perpétuelle évolution où les valeurs sont bafouées, ignorées ou négligées, où hommes et femmes sont brinquebalés au gré des évènements, où la valeur d’une parole décroît dangereusement, où le respect des anciens tend à sérieusement disparaître, où l’image véhiculée conduit progressivement à ignorer ou méconnaître son vrai soi, où l’individualisme devient le leitmotiv… qu’est-il advenu de la bonté ?

Loin d’être un signe de faiblesse, comme d’aucuns le prétendent, l’altruisme est une force. Il faut du caractère pour se mettre au service des autres. Ou affronter les pires situations. Comme Mandela, Gandhi ou Martin Luther King…ou mon père ! (pour le service aux autres :) )

Le respect des autres est primordial : si vous aidez votre prochain, il vous aidera à son tour, surtout si vous vous efforcez de voir le meilleur chez les autres. Cela dit, la bonté et la compassion ne sont pas synonymes de faiblesse. Elles n’impliquent pas que l’on doive manquer d’audace face aux circonstances. En quelque sorte, l’idéal serait d’atteindre un équilibre entre la douceur et la fermeté – entre le saint et le guerrier…On peut, en fonction des circonstances, être dur mais toujours juste.

L’essentiel est de conserver des valeurs morales, une attitude irréprochable, et d’obtenir les résultats escomptés sans se soucier de sa propre popularité, les meilleures décisions étant en général les plus difficiles. Dès lors que vous vous appuyez sur la justice, la sincérité, l’authenticité et la compétence, vous vous attirez fatalement les critiques. Qu’importe !

Je vais vous avouer quelque chose : je me situe très loin de la perfection. Je suis simplement un homme ordinaire qui s’emploie à s’améliorer. Est-ce que j’y parviens à chaque fois ? Non. Suis-je toujours en paix, sans une once de mauvaise humeur ? Non plus. Suis-je en perpétuelle conformité avec mon message ? Non plus. Mais j’essaie. Chaque jour. Et il m’arrive d’échouer.

Cela n’implique pas pour autant qu’il faille ménager les autres au point de ne pas exiger beaucoup de leur part. Il ne s’agit pas non plus de se faire aimer de tout le monde. Le respect de son prochain veut dire seulement s’attacher à faire le bien et respecter la justice.

Beaucoup de bien à Vous,

Philippe.

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Auteur

Philippe Knobloch, passionné de développement personnel et plus particulièrement par le pouvoir de la pensée.