Le City Tour permet à ses voyageurs d’avoir un aperçu des plus impressionnantes et célèbres places de Quito. Bien sur, chaque quartier de la ville à sa propre histoire, son propre charme mais le vieux Quito est sans aucun doute l’un des plus complets et diversifiés de part son architecture, ses monuments et sa richesse culturelle.
Le tour démarre par « La Basilica del Voto Nacional », chef d’œuvre d’une hauteur de 100 mètres inspiré par la Cathédrale Notre Dame de Paris. Comme preuve d’un travail similaire, des gargouilles sont trouvées sur les murs extérieurs. Différentes du style français, ces statues de pierre représentent la diversité de la faune équatorienne (tortues des îles Galápagos, caïmans, pumas, iguanes, singes et même crocodiles). Vous aurez le choix entre visiter l’église, ou admirer l’incroyable vue offerte sur la colline et le parc en contrebas. Vous aurez raison si vous optez pour la visite, parce que vous entrerez dans la plus grande église du continent Sud-Américain. La construction de ce monument de style Néo-gothique a débuté à la fin du XIXème siècle et reste à l’heure actuelle encore inachevée. A l’intérieur, les 22 provinces équatoriennes sont présentées aux visiteurs via 22 chapelles. Illuminé par ses vitraux, l’édifice sait accueillir tous ses touristes.
Après cet arrêt, vous reprendrez pour quelques minutes le bus jusqu’au square Benalcazar. On y trouve un plan pour le moins peu commun. Toutes les places importantes entourant les lieux sont dessinées sur le sol. Puis, vous marcherez jusqu’à la place de l’Indépendance, l’une de mes places favorites. On peut la décrire comme le cœur de Quito. Plus qu’un lieu où sont regroupés le Palais Présidentiel, le Palais de l’Archevêque, la Cathédrale de Quito et Le Palais Municipal, cette place est la plus vivante de la ville. J’ai tout particulièrement apprécié voir ces petites boutiques et cireurs de chaussures au pied du Palais Présidentiel, lieu qui se veut hors d’accès dans les autres pays. Vous y trouverez des touristes, étudiants et retraités regroupés autour du monument de l’indépendance. J’ai eu cette impression que « La Plaza de Independencia » est LE lieu où chacun peut trouver sa propre place. J’en suis sure vous trouverez la votre !
On peut mentionner l’église San Francisco comme étant l’une des splendeurs de Quito, un monument abouti après 150 années de travaux. Sa construction date du XVIème siècle, seulement quelques semaines après la fondation de la ville. Cette église aux murs blanchis et aux clochers jumeaux est en parfaite osmose avec le style colonial du quartier. A l’intérieur de la « Iglesia de San Francisco », votre regard sera attiré par ce parfait mélange d’or et de bois rendant l’atmosphère chaleureuse. La Vierge de Quito y trouve également domicile. Devant, une large place pavée recueillant les pigeons de la ville vous déroutera de part sa similitude avec Venise et sa place Saint Marc. Tout autour, de petites échoppes vendent des souvenirs.
Tout comme Londres à son Big Ben ou Paris sa Tour Eiffel, Quito a sa Vierge sur le Mont Panecillo. Cette haute colline, dont le nom signifie « Petit Pain », délimite le Nord du Sud de la ville. A 3000 mètres d’altitude, la Vierge protège la ville. Après avoir payé $1, vous pourrez y avoir accès et avoir une incroyable vue de 360º depuis son mirador. Quito s’étendant sur plus de 50 kilomètres, je vous laisse imaginer ce que l’on peut ressentir.
Pour continuer, direction Mitad del Mundo. Là-bas est situé un massif bloc fait de fer et béton, surplombé par une énorme sphère. Au XVIIIème siècle, une expédition de scientifiques français débarqua afin de déterminer la position exacte de la ligne imaginaire. Pour commémorer le fruit de ces recherches menées à bien, un monument de 30 mètres de haut y a été installé. Evidemment vous prendrez des photos ; la moitié de votre corps dans l’hémisphère Nord et l’autre moitié dans l’hémisphère Sud. Du moins c’est ce que vous croirez au début… Plus tard vous apprendrez que les coordonnées GPS n’approuvent pas cette affirmation. Bien sur, à cette époque les scientifiques n’étaient pas équipés du même matériel auquel nous avons droit aujourd’hui. La « vraie » délimitation entre les 2 hémisphères n’est pas bien loin. Vous pourrez vous en rendre compte au musée Itiñan Solar à quelques mètres de là. Un guide mettra en œuvre quelques expériences afin de vous montrer comment réagit par exemple l’eau lorsqu’elle est soumise aux forces de l’hémisphère Nord, Sud ou sur l’Equateur. Je m’y suis sentie comme tombée dans une aventure d’Indiana Jones. J’ai pu essayer de faire tenir en équilibre un œuf sur un clou, de marcher les yeux fermés sur la ligne Equatorienne … exercices n’étant pas des plus simples lorsque la gravité joue avec votre sens de l’équilibre ! Par cette magnifique journée, ce musée à ciel ouvert m’a également permis de découvrir une faune et flore incroyables. Ce fut pour moi le meilleur moment de ce tour.
PS : Je m’appelle Audrey et je suis en Equateur pour faire mon stage au sein de Gray Line Ecuador. J’ai voulu partager avec vous mon expérience des tours proposés, alors n´hésitez pas si vous voulez interagir ou poser des questions =)
Gray Line Ecuador