Le QI ou Quotient Intellectuel est le résultat d'une série de tests psychométriques qui permet de mesurer la capacité intellectuelle d'un individu par rapport à une population de référence. Le terme QI apparaît pour la première fois en 1906 suite aux études et recherches effectuées par Alfred Binet pour détecter la source du problème des enfants en échec scolaire. Le premier test de qi a alors fait son apparition. Plus tard, plusieurs chercheurs et psychologues sont partis des théories de Binet pour élaborer leurs propres tests, desquels s'inspirent entre autres le test-qi-einstein. Ce site prend comme référence Albert Einstein qui avait un QI de 160 si la moyenne d'une population « normale » est de 100.
Un test de Qi mesure les compétences de l'apprentissage
À l'origine de « l'effet Flynn », James Robert Flynn ou Jim Flynn est un psychologue Américain. Né en 1934, c'est aussi un professeur émérite en sciences politique. L'effet Flynn est l'accroissement lent et continuel des résultats moyens à un test de qi au fil des années. Ce chercheur s'est basé sur le résultat des tests de QI réalisés pendant 100ans sur un même type de population issu de pays industrialisés. Les résultats des tests ont montré que le score obtenu par les individus testés s'améliorait toutes les décennies et augmentait en moyenne de trois points. Dans les tests de QI, la personne testée doit répondre à une série de questions de différentes rubriques. Pour cette étude, Flynn a remarqué que la population étudiée accumulait les points sur les questionnaires faisant appelle à l'intelligence générale comme les tests des matrices de Raven. L'effet Flynn est alors compris dans le sens où l'évolution de l'environnement (éducation, pédagogie, l'allongement de la durée d'études . . . ) entraine l'amélioration de la capacité intellectuelle.
L'environnement culturel influence la capacité intellectuelle
Pour quelques chercheurs, avoir recours aux tests de QI permet de mesurer l'intelligence innée autonome d'un individu. Dans ce cas de figure, les résultats au test de qi restent le même pour un individu qu'importe le milieu où il évolue. Cette théorie n'a pas fait l'unanimité auprès des chercheurs comme Ainsley Mitchum, un psychologue de l'université de Floride. Pour cela, il a choisi d'étudier les performances des matrices de Raven sur deux populations différentes et de même type des années 60 et d'aujourd'hui. Les matrices progressives de Raven consistent en une série de questions proposées sous forme d'une matrice mathématique. Elles permettent de mesurer 3 types de capacités. Les matrices progressives standards font appel aux aptitudes cognitives et à l'analyse de l'information. Ensuite, il y a les matrices progressives colorées et les matrices progressives avancées surtout destinées aux personnes avec un degré d'intelligence supérieur à la moyenne. L'effet Fynn a été observé par Mitchum et son collègue après avoir comparé les résultats des tests des deux groupes. En effet, les individus qui avaient obtenus un score moyen dans les années 60 se situent actuellement en dessous de la moyenne.
La culture intervient dans la capacité à penser de façon abstraite
Les différents types de tests de QI, comme les matrices progressives de Raven, sont initialement conçus pour stimuler le côté abstrait de la pensée avec des questionnaires ne faisant pas référence à la culture. Toutefois, la culture d'un individu façonne sa pensée, donc occupe une place importante dans sa façon d'agir. L'omniprésence de l'abstraction dans la culture moderne facilite ses capacités à raisonner de façon abstraite. Il y a pour cela les avancées technologiques qui étaient moins importantes il y a 10 ou 20ans. La culture des ordinateurs, des jeux vidéo etc. familiarise par exemple la pensée avec l'abstraction qui est aussi issue de la culture. Le traitement des données lors des tests de QI se font plus facilement en fonction du niveau culturel de l'individu.
Sources:
http://www.test-qi-einstein.fr/
http://www.oksub.com/quels-sont-les-differents-types-d-intelligence.html