Parler est le propre de l’homme, c’est un caractère avec lequel il naît mais cette particularité n’est qu’un potentiel. Le cortex joue un rôle fondamental dans l’analyse du langage et sa réalisation. Chez les adultes les circonvolutions temporelles superficielles frontales pré holandrique gauches sont impliqués dans les détériorations corticales du langage (les aphasies) alors que chez l’enfant, il n’existe pas de zone ou centre du langage préétablie (ce qui justifie la réduction chez les enfants. Lorsqu’on naît avec des neurones, ceux-ci disparaissent au fur et à mesure et lorsqu’il y a déficit de ces neurones, on est obligé de faire une rééducation.)
Les perceptions auditives ont une place prépondérante dans la reconnaissance et l’identification des sons. Le mécanisme qui transforme les vibrations vocales en influx nerveux n’est presque pas connu. Il faut un degré d’arriération profonde comme dans les encéphalopathies sévères pour que le retard intellectuel explique la non apparition du langage.
Le mauvais fonctionnement des organes phonateurs est l’une des causes des difficultés d’acquisition du langage chez les IMC (Infirmes Moteurs Cérébraux).
A- LES FONCTIONS DU LANGAGE
- Le langage a une fonction émotive centrée sur le sujet lui-même (crier, pleurer…) ;
- La fonction de représentation ;
Le langage sert à se représenter le monde, l’univers, à se le dire et graduellement, le langage s’intériorise t devient un édifice solide. C’est en dénommant les choses qui l’entourent que l’enfant arrive à les retenir, à les fixer dans sa pensée et à les mémoriser :
- La fonction Informative : elle sert à informer l’enfant des choses qui l’entoure.
- La fonction Appétitive : c’est la motivation du langage.
Naomie passionnée de l'éducation des enfants
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